Se déplacer librement et sereinement

Extrait du diagnostic citoyen

Si pour beaucoup la capitale offre un réseau de transports dense et pratique, des difficultés récurrentes sont pointées du doigt : dégradation de l’offre de bus, stations de métros inaccessibles aux poussettes et aux fauteuils, métros sales et bondés, coût de l’abonnement trop important pour les ménages modestes et les étudiants, etc. 

Parallèlement, l’essor des mobilités actives, notamment du vélo, transforme positivement le paysage urbain (réduction de la pollution et du bruit, réduction du stress lié aux transports) mais la cohabitation dans l’espace public entre cyclistes, piétons, automobilistes et autres usagers semble de plus en plus conflictuelle, faute d’aménagements adaptés et d’éducation routière. Si le développement des pistes cyclables est globalement bien accueilli, il interroge sur l’équilibre à trouver entre les différents usages de la rue, notamment pour les besoins incompressibles de la voiture comme les livraisons, les déplacements des personnes à mobilité réduite ou les professions nécessitant un véhicule.

Enfin, assurer dans la capitale une égale mobilité pour toutes et tous est ressorti comme un défi majeur au cours de nos entretiens. Les personnes en fauteuil roulant ou les parents avec poussette ont reproché un manque d’accessibilité des stations de métro, de même que l’état des trottoirs semble compliquer la mobilité des personnes âgées. Les freins ne sont pas seulement matériels : le stress et l’insécurité ressentis par certains publics, notamment les femmes et les personnes en situation de handicap, limitent leur liberté de déplacement.

Cet atelier vise à explorer ces différents enjeux et à proposer des solutions pour permettre à chacun de se déplacer plus librement, en garantissant à la fois qualité des services, sécurité et accessibilité.

Le diagnostic citoyen complet est disponible ci-dessous.